Pendant de nombreuses années, les recherches médicales ont mis en avant le fait que l’intelligence était une caractéristique figée, héritée à la naissance. Cependant, dans les dernières années, des preuves ont montré que l’intelligence pouvait être modifiée. La partie de l’intelligence pouvant être améliorée est « l’intelligence fluide » – votre habileté à résoudre les problèmes et à penser de façon rationnelle. Ci-dessous vous trouverez certaines des études ayant eu le plus d’influences dans le champ de l’entraînement cérébral.
Les études sur l’intelligence
Etude : Est-ce que l’entraînement des fonctions cognitives peut produire des effets de transfert ?
Résultats:L’étude réalisée à l’Université Saarland a montré qu’il était possible de développer son intelligence fluide et d’autres fonctions exécutives avec l’entraînement cérébral, et ce à tout âge.
Source: Karbach J, Kray J., How useful is executive control training? Age differences in near and far transfer of task-switching training. Dev Sci. 2009 Nov;12(6):978-90. doi: 10.1111/j.1467-7687.2009.00846.x.
Etude : L’entraînement devrait-il être différent pour les adultes et les enfants?
Résultats : L’étude réalisée à l’Université Duke de Durham, a montré que les enfant qui amélioraient leur mémoire de travail avec l’entraînement amélioraient leurs scores dans d’autres tâches sans entraînement, au même titre que les adultes.
Source: Jaeggi SM, Buschkuehl M, Jonides J, Shah P.Proc; Short- and long term benefits of cognitive training; Natl Acad Sci U S A. 2011 Jun 21;108(25):10081-6. doi: 10.1073/pnas.1103228108. Epub 2011 Jun 13
Etude : Est-ce que l’entraînement des participants de la mémoire de travail peut avoir un effet de transfert sur certaines zones ?
Résultats : L’ Étude menée à l’Université de Zurich a montré que les éventuels effets de transferts provenaient directement des améliorations faîtes par les participants sur leurs fonctions cognitives. Ces améliorations ont uniquement été observées dans des zones ciblées par l’entraînement et elles l’étaient toujours, même 6 mois après.
Source: von Bastian C., Oberauer K., (2013)Distinct transfer effects of training different facets of working memory capacity; Journal of Memory and Language July 2013; 69(1): 36-58. doi: 10.1016 / j.jml.2013.02.002
Des effets de transferts distincts en fonction de la zone de la mémoire entraînée
Etude : L’entraînement cognitif peut-il créer des effets de transferts ?
Résultats : Une étude réalisée à l’Université Columbia à New York a trouvé des améliorations dans l’intelligence fluide des participants, même dans les zones non connectées aux tâches de l’entraînement. Par ailleurs, les améliorations étaient dépendantes de la dose d’entraînement. Le plus les participants s’entraînaient, le plus on a pu voir de bénéfices.
Source: Jaeggi, S. M., Buschkuehl, M., Jonides, J., Perrig, W. J. (2008). Improving fluid intelligence with training on working memory. Proc. Natl. Acad. Sci. U.S.A. 105, 6829–6833. doi: 10.1073/pnas.0801268105
Etude : L’entraînement cognitif est-il bénéfique à un âge avancé ?
Résultats : Une étude de l’Université d’État de Pennsylvanie a démontré des améliorations dans la réflexion et l’apprentissage des personnes âgées. Les participants âgés de 70 à 80 ans ont obtenu des meilleurs résultats dans les tests de relations entre les figures sept ans après leurs premières sessions d’entraînement.
Source: Willis, L.S., Nesselroade, S., Long-Term effects of fluid ability training in old-old age, Developmental Psychology 1990, doi: Vol. 26(6), 905-910
Etude : La mémoire de travail peut-elle s’améliorer à un âge avancé et les bénéfices sont-ils durables avec le temps ?
Résultats : L’étude a examiné les participants âgés de 65-75 ans et a observé l’amélioration de leur intelligence fluide et leur vélocité, huit mois après que l’entraînement ait été effectué.
Source: Borella, E., Carretti, B., Riboldi, F., De Beni, R. (2010). Working memory training in older adults: Evidence of transfer and maintenance effects. Psychol. Aging 25, 767–778. doi: 10.1037/a0020683.
Etude : En quoi devrait consister un entraînement cérébral idéal dans le but d’améliorer la mémoire et l’intelligence des participants ?
Résultat : L’ entraînement cérébral produit des améliorations de la mémoire épisodique et de l’intelligence fluide. Plus les améliorations ont été observées au cours de l’entraînement, plus les effets après l’entraînement étaient importants.
Source : Rudebeck, S., Bor, D., Ormond, A., O’Reilly, J., Lee, A. (2012). A potential spatial working memory training task to improve both episodic memory and fluid intelligence. PLoS One. 2012;7(11):e50431. doi: 10.1371/journal.pone.0050431.
Etude : Est-ce que l’entraînement de la mémoire affecte l’intelligence fluide des participants et comment ces changements affectent-ils le fonctionnement du cerveau ?
Resultats:Ceux ayant pratiqué l’entraînement cérébral ont vu des améliorations de leur intelligence fluide, dans toutes ses dimensions. On pense que ces changements seraient dus aux changements inhérents pour le maintien de la mémoire du cerveau par l’exécution centrale. Des changements dans la mémoire à long terme des participants ont aussi été observés, mais de nouvelles recherches sont nécessaires.
Source: Jaušovec, N., Jaušovec, K. (2012) Working memory training: Improving intelligence – Changing brain activity. Brain and Cognition;79(2):96-106. doi: 10.1016/j.bandc.2012.02.007.
Ceux ayant pratiqué l’entraînement cérébral ont vu des améliorations de leur intelligence fluide, dans toutes ses dimensions. On pense que ces changements seraient dus aux changements inhérents pour le maintien de la mémoire du cerveau par l’exécution centrale. Des changements dans la mémoire à long terme des participants ont aussi été observés, mais de nouvelles recherches sont nécessaires.
Etude : Est-ce que l’entraînement cognitif produit des améliorations dans les compétences intellectuelles des utilisateurs à l’âge adulte et au moment de la vieillesse ?
Résultats: L’entraînement produit des améliorations cognitives à la fois chez les participants jeunes (20-31 ans) et ceux à un âge avancé (65-80 ans).
Source: Schmiedek F., Lövdén M., Lindenberger U. (2010). Hundred days of cognitive training enhance broad cognitive abilities in adulthood: Findings from the COGITO study, Front Aging Neurosci.; 2(27). doi: 10.3389 / fnagi.2010.00027
Etude : Est-ce que le « test n-Back simple » est aussi efficace que le « test n-Back double » pour produire des effets de transferts ?
Résultats: Les deux groupes à s’être entraîné avec les exercices n-Back ont manifesté des améliorations largement plus importantes dans leur intelligence fluide que les groupes contrôles, ce qui signifient que les deux exercices nécessitent les mêmes capacités cognitives et produisent des résultats similaires.
Source: Jaeggi, S.M., Studer, B., Buschkuehl, M., Su, Y.F., Jonides, J., & Perrig, W.J. (2010).The relationship between n-back performance and matrix reasoning – implications for training and transfer. Intelligence; 38(6), 625-635.
Etude : Qu’est ce qui fait de certains enfant des prodiges ?
Résultats: Les enfants prodiges n’ont pas de scores de Q.I extraordinaires mais ils obtiennent les meilleures scores aux tests de mémoire.
Source: Ruthsatz, J., & Urbach, J. B. (2012). Child prodigy: A novel cognitive profile places elevated general intelligence, exceptional working memory and attention to detail at the root of prodigiousness. Intelligence; 40(5), 419-426.